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Passage à l’exportation pour une coopérative de cacao de Côte d’Ivoire : implications et étapes

Le Trade for Development Centre d’Enabel a commandé au bureau AKA ZEBRA une étude afin de clarifier et de documenter les procédures et les implications opérationnelles, financières et commerciales pour les coopératives de cacao ivoiriennes qui souhaitent passer d’une coopérative “locale” à une coopérative “à l’export”.

Le rapport détaille ces implications et étapes, et définit également les conditions de succès pour une coopérative de passer à l’export.

Trois documents viennent compléter ce rapport principal :

  • Un rapport détaillant l’analyse financière d’un passage à l’export ;
  • Un outil pour effectuer cette analyse financière ;
  • Une timeline des moments clé pour la gestion d’un projet de passage à l’export : étapes, formalités et coûts des procédures.

Conclusion générale

L’exportation reste réservée à des coopératives bien organisées, gérées dans le respect des règles de bonne gouvernance et étant bénéficiaires sur les activités actuelles.

Exporter est un métier à part entière, qui ne s’improvise pas lorsqu’il s’agit d’atteindre des marchés sophistiqués comme le sont ceux de l’Union Européenne.

Exporter implique de mettre en place des procédures et des moyens humains et financiers pour atteindre les cibles que l’on se sera fixé. Il importe de se mettre dans une position pro-active et non passive : personne n’attend de nouveaux entrants sur un marché concurrentiel d’une denrée de base, d’autant que la place est déjà largement occupée par les filiales de groupes internationaux et les traders. Il s’agira d’aller de l’avant pour sortir du lot.

Exporter du cacao de Côte d’Ivoire nécessite de connaitre parfaitement les rouages particuliers du dispositif de régulation de marché mis en place par le gouvernement au travers du CCC. Ce sera une contrainte supplémentaire (de taille) par rapport à des marchés libres comme dans le reste de l’Afrique (hors Ghana) et en Amérique Latine. Le développement d’un réseau de connections solides au sein du CCC est une condition sine qua none d’un développement à l’export.

Les candidats à l’exportation directe ne doivent pas rêver. Le gain de marge par rapport à la vente à un opérateur local est très faible et ne justifie peut-être pas les efforts et les difficultés qui les attendent.

Mais exporter du cacao peut aussi être une histoire de femmes et d’hommes qui arrivent à se faire connaitre au travers d’une histoire, leur histoire, pour atteindre une autre histoire, celle de l’artisan chocolatier qui utilisera leurs fèves. Il s’agira donc d’avoir une vision claire de ce que l’on est capable d’offrir et d’atteindre, en connaissant son écosystème jusqu’aux consommateurs des produits élaborés.

Rapport final

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Analyse financière

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Outil analyse financière

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