Ces 40 dernières années, le commerce équitable s’est mué en puissant modèle de développement, articulé autour d’une tasse de café d’Amérique latine ou d’une barre de chocolat à base de cacao d’Afrique. Un bon outil pour, nous consommateurs, lutter contre les inégalités entre le Nord et le Sud.
Mais, dans le fond, nos agriculteurs ne sont-ils pas tout autant les dindons de la farce d’un modèle agricole dominant ? Un agriculteur grec n’a-t-il pas lui aussi le droit d’obtenir un prix équitable pour ses produits ? Voilà des interrogations adressées depuis un temps déjà au mouvement européen du commerce équitable, mais qui, ces dernières années, se concrétisent de plus en plus.
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La culture de vanille est une des cultures nécessitant le plus de temps et de main-d’œuvre, ce qui en fait l’épice la plus chère au monde après le safran. Et pourtant, les paysans de Madagascar et des autres pays où elle est cultivée vivent dans la misère la plus noire. La chaîne est d’une grande complexité et souffre de la concurrence de la vanille de synthèse. Heureusement, grâce au commerce équitable, certains producteurs de vanille envisagent aujourd’hui l’avenir avec espoir.
L’époque où la production bio et équitable était l’apanage de paysans du Sud pauvre et sa consommation celui d’habitants du Nord riche est bien révolue aujourd’hui. Une classe moyenne sensibilisée aux achats durables se développe en effet dans certains pays du Sud. Partons explorer le marché africain émergent du bio et de l’équitable.
Les consommateurs associent généralement « commerce équitable » et « produits provenant de petits paysans réunis en coopératives ». Une image qui n’est toutefois pas tout à fait correcte. Des bananes, du thé, des fleurs et du vin originaires de grandes exploitations agricoles arborent également le label Fairtrade. Cette approche d’ouverture aux plantations est-elle la bonne ? La question reste entière. Au cœur du débat se trouve la notion de living wage (salaire minimum vital) pour les travailleurs, saisonniers en particulier.
Qu’ont en commun des coopératives palestiniennes, des bûcherons péruviens, des agriculteurs bios boliviens et des caféiculteurs congolais ? Ils cherchent tous un moyen d’échapper à la pauvreté et aux conflits en renforçant leurs organisations, en améliorant la qualité de leurs produits et en leur trouvant des débouchés. Pour y parvenir, ils bénéficient d’un sérieux coup de pouce du Trade for Development Centre.
A la découverte du quinoa
Les Nations Unies ont proclamé l’année 2013 : Année internationale du quinoa. Cette pseudo-céréale, qui possède des qualités nutritives supérieures, s’avère en outre particulièrement résistante aux facteurs environnementaux, puisqu’elle est cultivée dans les hauts plateaux arides en Bolivie et au Pérou. Le quinoa peut dès lors jouer un rôle primordial dans la lutte contre l’insécurité alimentaire.
Cultivé dans plus de 100 pays sur environ 2,5% des terres arables de la planète, le coton est l’une des cultures les plus répandues dans le monde. Après avoir été pratiquement multipliés par 5 en deux ans, pour dépasser les 2 dollars la livre au printemps 2011, les cours mondiaux du coton se sont à nouveau effondrés. Cette baisse brutale met à nouveau en danger la filière cotonnière d’Afrique de l’Ouest et du Centre, où l’or blanc représente la principale culture d’exportation, le poumon de leurs économies et de leurs efforts de développement.
La demande mondiale de bois et de produits dérivés ne cesse de croître et, aujourd’hui, de 20 à 40% du bois importé en Europe est issu de l’abattage illégal. L’Union européenne veut mettre un terme à cette pratique inacceptable. Son nouveau règlement sur le bois (RBUE) entre en vigueur le 3 mars 2013. Les labels FSC et PEFC n’ont pas manqué de s’y conformer. Comme l’arbre finit par cacher la forêt, voici un petit point de la situation…
GSM, smartphones, PC, laptops, tablettes… rares sont ceux d’entre nous qui peuvent encore s’en passer ! Mais avez-vous déjà réfléchi à ce que coûte réellement un appel mobile ou un courrier électronique ? Ou à l’impact de l’électronique moderne en termes de matières premières, de conditions de travail et d’environnement ?
Depuis des temps immémoriaux, l’épineuse tara, indifférente aux intempéries, trône fièrement sur les hauts plateaux péruviens. À l’époque pré-inca déjà, ses graines étaient utilisées pour teindre le textile, tanner le cuir ou préparer des médicaments. Ces dernières années, cet arbrisseau connaît un véritable engouement, en raison de la demande croissante de substances et d’ingrédients naturels, émanant de l’industrie de transformation. Ce sont plusieurs organisations paysannes du Pérou qui bénéficient actuellement de cette manne.