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Webinaire : responsabilité sociétale des entreprises et commerce équitable en période de crises

Quand
le 29 septembre 2020, de 9h30 à 13h00
 
Webinaire

Le webinaire est organisé en français, néerlandais et anglais. Des traductions simultanées sont prévues dans les trois langues.

1er débat

Covid-19, changements climatiques, explosion des inégalités, destruction de la biodiversité… les crises qui se multiplient nous obligent à accélérer la transition écologique et solidaire dont nos sociétés ont besoin. Le commerce équitable peut-il y contribuer ? A quelles conditions ?

Les changements climatiques et la crise sanitaire actuelle nous rappellent que la manière dont nous avons organisé la globalisation marchande, avec des chaînes de valeur internationales à flux tendus nous rend extrêmement fragiles, vulnérables et exerce une pression majeure sur les écosystèmes. Sans parler des  externalités sociales, telles les inégalités croissantes. Nos échanges doivent donc être repensés. Il est par exemple urgent de relocaliser l’activité économique dans des secteurs essentiels comme la santé et l’alimentation, pour augmenter notre autonomie et notre résilience. Il est tout aussi important de rendre les chaînes d’approvisionnement non remplaçables (comme celles du café, du cacao ou de la banane) durables et équitables. C’est donc l’occasion de réaliser la transition dont nos sociétés ont besoin : sociale et écologique.

Le commerce équitable peut-il y contribuer ? A quelles conditions ? Doit-il forcément être le plus local possible ?  Dans quelle mesure la relocalisation de ces chaînes de valeur ne risque-t-elle pas d’augmenter les inégalités mondiales plutôt que de les réduire ?

Intervenants 

Fairtrade Belgium est une association liée à l’ONG Fairtrade International, dont la mission première est de mettre en relation les producteurs du Sud, les entreprises, l’industrie, et les consommateurs afin de mettre en œuvre et développer le commerce équitable. Le système Fairtrade est un modèle de commerce plus juste au centre duquel se trouve le label Fairtrade et dont l’objectif final est d’amener les producteurs du Sud à obtenir un revenu vital. Fairtrade n’achète ou ne vend rien lui-même, mais travaille avec des partenaires commerciaux (marques, distributeurs, Horeca,…) afin de développer le marché du commerce équitable. 

Nicolas Lambert est directeur de Fairtrade Belgium depuis Juin 2016.  Il est également professeur à la Louvain School of Management (UCLouvain).  Auparavant, Nicolas a travaillé durant près de 20 ans dans l’industrie alimentaire, en Belgique aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.  Il a également été consultant en stratégie, entre-autre au sein de l’agence Darwin BBDO.  En 2010, Nicolas a été élu ‘marketer of the Year’ par le magazine Trends et STIMA et ‘Advertiser personality of the Year’ par le magazine ‘PUB’ et l’UBA. Fier citoyen de sa ville de Mons, il a participé activement à la promotion de Mons comme Capitale Européenne de la Culture.   

De 2014 à 2018, Willem Olthof a été le représentant de la délégation de l’Union européenne à Rome en charge de la FAO, du FIDA et du PAM. Avant cela, il a travaillé sur l’élaboration de politiques dans le domaine de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et de la nutrition, et sur la coopération géographique avec la Corne de l’Afrique, en particulier l’Éthiopie. Au cours de cette période, il a été étroitement impliqué dans l’élaboration de la politique extérieure de sécurité alimentaire de l’UE, dans l’initiative de résilience de l’UE dans la Corne de l’Afrique et dans la création de la facilité alimentaire de l’UE. Entre 1996 et 2005, il a été détaché auprès de diverses délégations de l’UE.

Avant de rejoindre la Commission européenne, il a enseigné à l’Institut d’études sociales de La Haye, aux Pays-Bas, et aux universités du Zimbabwe et d’Addis-Abeba sur le développement rural et régional.

Indro Dasgupta est un membre indépendant du conseil d’administration de la WFTO. Indro travaille pour le Craft Resource Center, en Inde. Il croit fermement que la génération de revenus pour les artisans marginalisés, grâce au commerce équitable, est l’une des voies les plus viables pour réduire les niveaux alarmants et chroniques de pauvreté et d’inégalité des revenus que nous observons dans le monde aujourd’hui. Indro a obtenu son doctorat. en économie de la Southern Methodist University, Dallas, Texas, où il est également professeur adjoint en économie.

  • Julie Maisonhaute
    Déléguée générale adjointe, responsable filières françaises et territoires, Commerce Equitable France.

Ingénieur agro-économiste, Julie Maisonhaute a acquis une connaissance fine du commerce équitable, ses principes, acteurs, garanties, à travers la coordination de la Plate-Forme française pour le Commerce Equitable de 2006 à 2008. Elle a également une connaissance des coopératives agricoles (mission au sein de Coop de France entre 2000 et 2003) et une pratique terrain des filières biologiques, déployée en Auvergne Rhône Alpes pendant 7 ans. Julie Maisonhaute est déléguée générale adjointe, responsable du développement du commerce équitable « Origine France » au sein de Commerce Équitable France depuis 2017. 

 

Débat sur le commerce équitable en temps de crise

2e débat

Responsabilité sociétale des entreprises dans leurs filières d’approvisionnement. Quels sont les avantages et inconvénients d’une législation ? Et quel rôle pour les initiatives volontaires ?

Malgré des promesses répétées, les entreprises ont du mal à prendre leurs responsabilités dans les filières d’approvisionnement. A titre d’exemple, le recours au travail des enfants dans les plantations de cacao des deux principaux pays producteurs, la Côte d’Ivoire et le Ghana, a augmenté au cours de la dernière décennie, malgré les promesses de l’industrie de le réduire.

Pour rendre les filières plus durables, les systèmes de certification volontaires sont largement promus et des pays comme la Belgique ou les Pays-Bas développent des initiatives volontaires multi-acteurs à l’instar de « Beyond Chocolate ».  

Le Royaume-Uni et la France ont de leur côté pris une autre voie en votant des lois obligeant les sociétés d’une certaine taille à publier un rapport sur les mesures prises pour éviter des violations des droits humains dans leurs filières d’approvisionnement. La Commission européenne veut leur emboîter le pas puisqu’elle vient d’annoncer une initiative législative en matière de responsabilité sociétale des entreprises pour 2021.

Le débat permettra notamment un échange sur les avantages et inconvénients des normes contraignantes, sur leur contenu et les moyens de contrôles nécessaires pour qu’elles soient efficaces, et sur le rôle et la place des initiatives volontaires dans un tel contexte.

Intervenants

Père de quatre enfants, Didier Reynders est né à Liège le 6 août 1958. En 1981, il obtient une licence en droit à l’Université de Liège. Maître de conférences invité aux universités de Liège et de Louvain, il n’a jamais vraiment quitté la vie académique avant de devenir le 1er décembre 2019 Commissaire européen à la justice.

Après avoir présidé les chemins de fer belges et l’Agence des compagnies aériennes belges, il a été élu vice-président du PRL (parti libéral), avant de devenir député en 1992. Le 12 juillet 1999, il devient ministre des Finances (jusqu’au 6 décembre 2011) et, le 18 juillet 2004, (simultanément) vice-premier ministre (jusqu’au 30 novembre 2019). Il a été président du Mouvement Réformateur (alliance du parti libéral) du 11 octobre 2004 au 14 février 2011. 

Il a été ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes du 6 décembre 2011 au 11 octobre 2014. Il est devenu ministre des Affaires étrangères et des Affaires européennes, en charge de Beliris et des institutions culturelles fédérales le 11 octobre 2014 (jusqu’au 30 novembre 2019). Il est également ministre de la Défense depuis le 9 décembre 2018.

Depuis le 1er décembre 2019, il est commissaire européen à la justice, chargé de l’état de droit et de la protection des consommateurs

Sarah Vaes est chargée de plaidoyer à Oxfam Belgique. Après ses études en sciences politiques, elle a travaillé dans le mouvement Nord-Sud en tant que chargée de plaidoyer sur les enjeux de justice climatique. En 2011, elle a rejoint l’équipe de recherche de HIVA – KU Leuven où elle a mené des études sur la coopération internationale et le développement durable, en particulier sur le rôle du secteur privé dans la coopération au développement. Depuis 2018, elle a de nouveau opté pour l’activisme et le plaidoyer et s’est engagée à Oxfam dans la lutte contre les inégalités et l’injustice économique. Elle suit en particulier les développements politiques dans le domaine des entreprises et des droits humains. Elle est active dans le groupe de travail des organisations de la société civile belge travaillant pour une politique nationale, européenne et internationale plus forte dans le domaine des entreprises et des droits humains.   

  • David Coleman 
    VP Public Affairs Europe, Mars 

Davic Coleman soutient l’approche des institutions de l’UE à l’égard de Mars en général et en particulier sur les questions pertinentes pour les segments commerciaux qui composent Mars (par exemple, Pet Care, Confiserie, Food). M. Coleman a 20 ans d’expérience dans la représentation d’entreprises au niveau de l’UE, dont 15 ans pour des entreprises leaders dans l’industrie alimentaire. Ses domaines d’intervention vont, entre autres, des systèmes d’information des consommateurs aux questions de durabilité, du désir d’obtenir des résultats mutuels avec les parties prenantes en passant par la diplomatie des affaires. Il est titulaire d’un diplôme en droit et d’une maîtrise postdoctorale en droit européen. Il a été stagiaire au livre bleu au cabinet du commissaire à la santé et à la protection des consommateurs, David Byrne. Il est de nationalité irlandaise et a été formé en Irlande et en France.

  • Sara Geenen 
    Institute of Development Policy (IOB), UAntwerp

Sara Geenen est professeure assistante en développement international, mondialisation et pauvreté à l’Institut des politiques de développement (IOB), Université d’Anvers, Belgique. Ses intérêts de recherche actuels portent sur les dimensions de développement mondial et local des projets extractivistes, abordant des questions sur des formes de mondialisation plus socialement responsables et inclusives. Depuis plus de 10 ans, elle mène des recherches sur l’économie politique / écologie politique des mines d’or, plus précisément en République démocratique du Congo, où elle est associée au Centre d’expertise en gestion minière de l’Université catholique de Bukavu.

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